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contacter l'auteur envoyer à un ami 29 août 2012 j'écris ton nom, liberté... il y a des tournants dans la vie de chacun. souvent c'est après coup, avec le recul, que l'on réalise. tiens, c'est ce jour-là que j'ai appris que maman avait un cancer, celui-là qu'on a conçu nos enfants, ce jour-là que je l'ai rencontré, celui-ci où je suis passé à côté d'une belle histoire, celui-là où elle m'a dit cette phrase si importante, celui-ci où il m'a donné rendez-vous... et puis il y a les moments où tu changes ta vie en pleine conscience. tu quittes ton mari. tu emménages dans un nouveau lieu, pour écrire une nouvelle page. tu espères que cette page sera bien remplie, joliment écrite et illustrée. je suis devant cette page blanche aujourd'hui. et malgré la hâte de la remplir, il y a comme un besoin de réfléchir, de me poser, de me reconnecter avec moi-même avant de passer à l'action. passer de l'agitation à la contemplation, du mouvement à l'inertie est assez déroutant. ce blog n'a pas pour vocation de devenir un journal qui n'aurait rien d'intime. mais c'est un lieu où j'ai parfois envie d'écrire ce qui me passe par la tête. a circonstances particulières, message particulier, donc. quelques pensées en vrac, bribes d'une réflexion imposée par le silence qui m'enveloppe depuis quelques jours... n'étant pas à un paradoxe près, j'ai lu causette tout l'été, mais marie-claire aussi. féminin, féministe, les magazines questionnent: aujourd'hui, je me demande donc "qu'est-ce qu'une femme libre?"... et je crois que c'est justement la quête d'une réponse à cette question qui va remplir ma page blanche, petit à petit... ma première réponse: une femme libre, c'est peut-être celle qui assume ses paradoxes, du plus léger au plus grave... le paradoxe cosmétique: ce soir, dans un de ces moments où s'occuper de son corps est le meilleur biais pour atteindre une certaine sérénité d'esprit, j'ai utilisé 7 produits différents après ma douche, du bio, de la mer morte, du luxe en échantillons...je me suis enveloppée d'un cocon cosmétique. mais du même coup, je me sens superficielle et consommatrice... l'ancienne étudiante en philo parlerait là de la dualité du corps et de l'esprit... etre une femme, s'occuper de son corps, de son apparence sans vouloir y être réduite. mon premier paradoxe. le paradoxe maternel: je me sens amputée d'une partie de moi quand mes enfants sont ailleurs, mais quand ils sont là, je me sens trop rarement à la hauteur: un jour peut-être, être mère ne voudra plus dire être coupable pour moi... faire du mieux que je peux mais ne jamais en être satisfaite. un deuxième pour la route... le paradoxe amoureux: une envie radicale d'être seule, de me retrouver moi-même, et en même temps ce besoin d'être aimée, désirée, qui se fait si pressant par moments... le troisième, attendu, inéluctable. qu'il est dur d'être une femme libre. qui assume ses envies. ses choix. ses échecs. ses paradoxes. un défi, une bien jolie page à écrire donc. en espérant avoir un peu de talent pour ça. pour être libre, pour vivre, tout simplement. posté par unemissenboites à 22:23 - boîte à humeurs - commentaires [6] - permalien [ # ] tags : causette , humeur , liberté , paradoxe , une femme libre , vie 30 juin 2012 pour mélanie comme toutes celles qui fréquentent son blog , j'ai toujours admiré son talent. comme toutes celles qui l'ont rencontrée, même brièvement, ou ont échangé quelques messages avec elle, j'ai découvert une fille intelligente, fine, rigolote et surtout généreuse et tournée vers les autres, même si elle les connaît à peine. comme toutes celles qui ont appris la terrible nouvelle , je me suis retrouvée abasourdie. et puis, comme les copines, j'ai décidé de poser ma petite pierre à l'édifice.car la blogosphère, c'est comme les amis, c'est pas là que pour les jolis moments. ca peut aussi aider. vachement (et je suis vraiment bien placée pour le savoir...) alors, même si j'ai peu de lecteurs ici, à vous qui passerez par-là, je relaye l'appel lancé par laeti , anaik et palmyre . l'idée est simple: après avoir subi et traversé une telle épreuve, mélanie et toute sa petite famille auront bien besoin de se ressourcer et quoi de mieux qu'un voyage en famille pour cela? ainsi, parmi ses rêves, celui d'aller à new york pourrait être réalisé. plus on sera nombreux à les y aider, mieux ce sera. alors, un petit clic ici , une participation de votre choix (même petite) et c'est parti!!! merci pour elle! et j'en profite pour envoyer tout mon courage à toutes les femmes qui passent par cette foutue maladie et à leurs familles. on a traversé ça avec ma maman l'an dernier, alors je sais combien l'angoisse est là, même quand on est courageux. on compte sur vous! posté par unemissenboites à 20:41 - commentaires [2] - permalien [ # ] 31 mai 2012 mon fils est un garçon! damned, mais c'est bien sûr! je sais, ça paraît difficile à croire, mais mon fils est un garçon, c'est certain! j'ai fait cette découverte ahurissante ce matin, car il est malade. et un garçon malade, y a pas, c'est pas pareil. je sais, j'entends déjà les ricanements de certains: ouhlàlà le cliché sexiste, t'as pas honte, toi qui, blablabla... mais n'empêche...c'est comme ça. je vous explique: après une nuit fort entrecoupée, à cause des 39° de fièvre de mon-fils-qui-est-un-garçon (mfqeug), réveil à 6h30, maman-zombie se tire péniblement du lit à 6h50, en se disant déjà "je suis en retard" (pensée permanente dans la vie éveillée de maman-zombie, même quand elle est pas zombie). et là, mfqeug, la tête un peu chiffonnée vient me voir, et toute zombie que je suis, je vois bien qu'il y a comme un truc de changé chez lui: ah oui, tiens il est couvert de boutons! ahhhhh, c'était donc pas juste une petite poussée de croissance cette fièvre qui ne tombait pas depuis 2 jours...maman zombie est une mère indigne, elle vous a pas dit? elle a enchaîné paracétamol et ibuprofène et attendait que ça passe... du coup, maman zombie passe à l'action: appeler le boulot, l'école des enfants, tout le monde sera absent aujourd'hui (même ma fille qui est une fille, car vu qu'elle tousse pas mal, si ça se trouve, elle incube, alors bon, on va se la jouer prudente, hein, mère indigne?), sauf qu'à 7h18 y a personne nulle part, donc elle laisse des messages et elle met en place son plan d'action pour appeler le dr b. car dr b. est un super dr. alors elle a plein de patients. et en plus elle a une famille (on n'a pas idée) alors elle est pas là souvent. donc là il faut de l'énergie et de la chance vois-tu, car à 7h 19, personne ne répond chez dr b. ni même à 7h59, ni même à 8h12. le secrétariat ne décroche qu'à 8h30, mais à 8h35, c'est déjà foutu, ça sonne occupé et si ça décroche, y a plus de place dans la journée! alors, maman zombie a téléphoné à 8h29 et là, miracle, elle a eu le rv à 14 heures! elle assure hein la mère indigne? pffff, toute à sa gloire, maman zombie ayant effectué tous ses devoirs, elle laisserait bien ses paupières de zombie se refermer, alors elle allume la télé, laisse son fils qui est un garçon aux mains de cette nounou infatigable et s'endort à côté de son fils (qui est un...oui je sais, ça devient lourd) ...au moins 45 secondes. c'est là que commence le combat: maman zombie essaye de dormir afin de reprendre visage humain, mais son fils qui est un garçon, un garçon malade , veut qu'on s'occupe de lui, non mais! épisode 1: "maman, je voudrais bien un quad comme emmy, et une console comme ewan (qui a dit qu'il fallait socialiser ses enfants?) ". "et bien chéri tu demanderas au père noël, d'accord? zzzzz" "maman c'est quand noël?" suit un dialogue à base de nombre de dodos, de saisons été/hiver, blablabla. bon, là intervient sid le scientifique et un épisode super intéressant sur le brossage des dents, qui occupe mon fils qui est un garçon malade quelques minutes. mais, ma fille qui est une fille a décidé pile à ce moment là qu'elle avait assez dormi et que sa maman zombie aussi donc. s'en suit un petit déjeuner, à base de "mais moi